(sur des rimes de Stéphane Mallarmé)
Kayak en pur plastoc, exempt de tout onyx,
il m’arrive la nuit d’être lampadophore
lorsque mon pagayeur, se prenant pour Phénix,
prend la mer après boire une enivrante amphore.
Mais ce n’est qu’un Félix. Il s’est offert un ptyx,
un drôl’ de p’tit zinzin, rutilant et sonore
au cas où nous irions naviguer sur le Styx
(ce dont tout kayakiste un peu branché s’honore).
S’il n’est pas transcendant, c’est un bipède en or,
fondu de son esquif. Il fait bien dans l’décor
et n’est pas insensible aux adorables nixe.
Si nous eskimotons, et encore et encor,
lorsque la mer est d’huile et l’azur au beau fixe,
c’est pour taper dans l’œil de tout un septuor.