Au ras des flots, mon bel esquif,
tu glisses dans une aquarelle.
Il fait un temps de demoiselle,
nulle vague sur le récif.
Un huîtrier gicle, furtif,
les sternes chassent la civelle.
Au ras des flots, joyeux esquif,
tu glisses dans une aquarelle
Le vent fraichit ? L’air est plus vif ?
Voici que l’azur se pommelle.
Les embruns mouillent l’aquarelle,
naviguer devient plus sportif
au ras des flots mon bel esquif !